L’investissement immobilier locatif booste le marché de l’ancien en 2019

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L’investissement immobilier locatif booste le marché de l’ancien en 2019

L’investissement immobilier locatif a le vent en poupe ces dernières années. Dans un contexte d’incertitudes, les Français se réfugient sur le placement dans la pierre pour assurer leurs vieux jours. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur 2019, le marché de l’immobilier a battu des records : les acquisitions représentent un million de transactions. Une opération sur quatre concerne l’achat d’un bien pour le louer. Telles sont les conclusions de l’étude de Century 21 sur l’évolution du marché de l’ancien en 2019 (publication du 6 janvier 2020).

L’investissement immobilier locatif en progression au niveau national

Manque de visibilité, réformes des retraites intempestives, marchés boursiers volatiles… Les Français s’inquiètent pour leur avenir et sont de plus en plus attirés par l’investissement immobilier locatif. En effet, le placement locatif leur permet de se constituer, un jour ou l’autre, un complément de revenus. Les taux bancaires encore très bas les incitent, d’ailleurs, à passer à l’acte. D’autant plus que, sur le marché immobilier national, la hausse des prix immobiliers reste modérée.

Les employés et ouvriers investissent en majorité

Si les achats des résidences principales et secondaires reculent en 2019 (- 5 % environ), l’investissement locatif, lui, explose. Il représente, en effet, 27,2 % des acquisitions en 2019, soit une hausse de 25,3 % par rapport à 2018. L’engouement des français pour ce type de placement n’en est donc que confirmé. Ce sont, d’ailleurs, en majorité des employés et des ouvriers qui investissent dans la pierre (39,2 %). Les cadres moyens ne représentent que 23,7 % des investisseurs, et les cadres supérieurs seulement 15,6 %.

Les petits logements privilégiés pour le placement locatif

Pour investir, les acheteurs préfèrent les petites surfaces et déboursent moins d’argent que pour leur résidence principale. En effet, le prix moyen d’achat d’un bien, dans le cadre de l’investissement immobilier locatif, représente 134 202 €. Pour tout type de transactions confondues, il s’élève, par contre, à 217 617 €.

La particularité de la région Île-de-France

En Île-de-France, et plus particulièrement dans la capitale, les choses sont un peu différentes. En effet, les prix des habitations se sont littéralement envolés sur 2019. Il faut, en effet, débourser en moyenne 5,8 % de plus pour un appartement, à Paris, et 9 % de plus dans la région entière. Ainsi, les transactions qui concernent les résidences principales sont moins nombreuses (- 3,2 % à Paris et – 5,3 % en Île-de-France).

Investissement immobilier locatif plus difficile à Paris

Par contre, l’investissement immobilier locatif progresse nettement en région parisienne : + 30,6 % en 2019. En comparaison, à Paris même, la hausse est timide (+ 8,8 %). Les prix parisiens ont, en effet, presque doublé en 15 ans pour atteindre un prix moyen de 487 749€ en 2019. Ainsi, pour acheter un bien dans la capitale, les parisiens sont contraints de rallonger la durée de leur prêt. L’endettement moyen parisien s’élève à 21,2 ans en 2019. La majorité des achats est donc réalisée par les personnes les plus aisées. Les acquisitions concernent, en effet, pour 47,9 % les cadres supérieurs et pour 37,2 % les cadres moyens.

Placement locatif accessible en banlieue parisienne

À l’instar de la capitale, l’Île-de-France connaît également une hausse des prix, mais beaucoup plus mesurée (+ 8,6 % en 2019). L’achat de biens immobiliers semble d’ailleurs envisageable en banlieue pour davantage de catégories socioprofessionnelles. En effet, les employés et ouvriers représentent 36,2 % des transactions sur 2019, les cadres moyens 36,6 % et les cadres supérieurs seulement 14,5 %.

Si l’investissement immobilier locatif permet au marché de l’ancien de se dynamiser sur 2019, que va-t-il en être sur 2020 ? Selon Laurent VIMON, président de Century 21 France, l’année va être également « spectaculaire ». La hausse des prix, d’environ 2 %, restera modérée sur le territoire français. Si ces informations vous ont été utiles, n’hésitez pas à partager cet article sur les réseaux sociaux !

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